Salut tout le monde,
Un grand MERCI aux personnes qui se sont penchées sur le mise à jour du Lexis ! Bien des clarifications ont été apportées. Nul doute que cela permettra un arbitrage et un jeu facilités.
Afin de prévenir les débats chronophages de fin de parties – et ce d'autant qu'avec les matchs allers et retours le temps sera limité –, voici quelques questions qui, lorsqu'elles auront trouvé réponse, devraient permettre de dissiper les quelques ambiguïtés récalcitrantes. J'y vais en vrac.
« Un joueur éteint ne peut pas se poster au même endroit qu'un adversaire allumé ; il est possible de se rallumer dans une zone revendiquée par un adversaire allumé mais pas d'y rester. Le joueur qui vient de se rallumer doit dézoner immédiatement » (point 1.2.2, p. 7).
Dézoner immédiatement sous-entend l'interdiction de se défendre dans l'espace que recouvre la zone revendiquée, n'est-ce pas ? Si A revendique, alors même que B et C sont en train de me viser, non seulement je n'ai bien sûr pas le droit de tirer sur A en tant que personne qui dézone, mais en plus je suis à la merci de B et de C jusqu'à ce que je sois sorti de la zone de A. Est-ce exact ?
Lorsqu'un gilet est prétendument défectueux, comment le vérifie-t-on ? (La question ne se pose évidemment pas quand une diode est éteinte - idem concernant le petit écran sur le plastron - ou quand un pistolet ne tire pas, car la réponse est alors visible. Qu'en est-il toutefois des cas suivants?)
- Si quelqu'un-e affirme ne pas pouvoir toucher qui que ce soit, doit-elle ou doit-il se tirer dessus pour prouver ses dires ? Voire tirer sur un-e adversaire (et se faire rendre la touche ainsi que se faire pénaliser de 400 pts en cas de fausse alerte) ?
- Si A rapporte à l'arbitre qu'une cible de B (adversaire) est insensible, A et l'arbitre attendent-ils que B passe à proximité pour effectuer la vérification (en demandant à A de tirer sur B) ?
Les arrêts de jeu suppose une mesure du temps d'interruption (les fameux 25%). Faut-il dès lors que les arbitres (ou du moins l'arbitre de référence) soient pourvu-e-s d'un chronomètre ?
En page 9, au point 1.3.3, est précisée l'interdiction de « faire dépasser son arme ou une autre partie du corps volontairement d'un obstacle sans voir au-delà de celui-ci ». Que signifie la mention d'« une autre partie du corps » ? Si l'on voit mon pied au-dessous d'une planche, suis-je en tort ? Cette mention est-elle une invitation à ne pas exposer un membre qui pourrait gêner le jeu (par exemple mon pied qui, dépassant d'une planche par le côté, risquerait de faire trébucher quelqu'un-e passant par là) ?
Parce qu'il présente un caractère dangereux – « menaçant la sécurité des joueurs » –, un CAC entraîne automatiquement une cohabitation. C'est en tous cas ce que sous-entend le point 1.4.3 (p. 12). Un CAC est « passible de sanction » s'il est « provoqué intentionnellement ».
En quoi la troisième occurrence de CAC s'avère-t-elle dangereuse ? Faut-il sanctionner la joueuse ou le joueur qui vient délibérément se coller « contre une planche derrière laquelle se trouve déjà un adversaire » ? Personnellement, je ne considère pas que je me mette en danger ni que je mette en danger autrui dans une telle situation. A mon sens, il n'y a donc pas lieu de flasher un tel CAC provoqué, même intentionnellement.
« 5m supplémentaires » (point 1.4.6, p. 14) : est-ce à dire 5m + 3m = 8m ? Ou 5m à la place de 3 ? C'est à clarifier...
Par ailleurs, faut-il comprendre par la « note : Le joueur qui dézone allumé peut jouer face à d’autres adversaires que ceux situés en zone revendiquée » qu'il est permis, pour une joueuse ou un joueur descendant des escaliers dont le bas est revendiqué, de tirer sur des snipers au loin ?
Annoncer des fautes à la place des arbitres est proscrit (p. 19, point 2.2.4). Qu'en est-il d'un « cachage » de cible ? Ai-je tout de même le droit, en tant que joueuse ou joueur, de signaler à mon adversaire que sa cible n'est pas visible ? C'est de l'ordre du bon sens il me semble.
Enfin, dernier point – d'importance ! – qui ne concerne pas le Lexis lui-même mais son application : je remets en cause le système qui a prévalu l'année dernière consistant à dire que si l'arbitre n'a pas vu une faute, cette dernière n'est pas comptée.
Soyons honnêtes, les arbitres ne remarquent pas tout. Il est difficile, pour ne donner qu'un exemple, d'évaluer les subtilités d'une dissimulation de cible lorsqu'on est posté-e sur une planche à observer le jeu – qui est vif et qui s'exerce à différents endroits à la fois. Par conséquent, je trouverais juste qu'il soit retiré des points en fin de partie à la joueuse ou au joueur reconnaissant, dans un acte de fair-play, avoir commis une faute quoique celle-là n'ait pas été observée par un-e arbitre.
Voilààà ! J'ai hâte de lire vos réponses.
Que du bonheur à tou-te-s ! On se revoit dimanche prochain au plus tard !